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Les coulisses de la Pléiade

À la une

Segalen et l’inachèvement

La lettre de la Pléiade n° 67, Octobre

Les œuvres posthumes, déjà évoquées ici1, sont souvent inachevées. Milan Kundera pense même qu’elles le sont toujours, par définition. Il dit en effet, dans Les Testaments trahis, qu’aucun inédit ne peut être tenu pour achevé, puisque c’est seulement quand il a la perspective de publier un texte que l’auteur y met « la dernière touche ». La publication serait donc à la fois la cause et la condition de l’achèvement de l’œuvre. Troublante idée, si l’on songe à Segalen, dont l’œuvre est majoritairement posthume et qui est un virtuose de l’inachèvement.

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  • Lamiel dans tous ses états

    La lettre de la Pléiade n° 53 , 26 février 2014

    On connaît mieux Lucien Leuwen depuis sa dernière édition au sein du tome II des Œuvres romanesques complètes de Stendhal (voir la Lettre de la Pléiade n° 29), mais connaît-on Lamiel, l’autre grand roman inachevé de cet écrivain ? Serge Linkès, qui a édité l’ouvrage dans une perspective nouvelle, fait le point sur la question.

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  • Balzac, l'engrenage

    La lettre de la Pléiade n° 46 , 3 novembre 2011

    La recherche et l’édition des lettres d’un écrivain est souvent une longue aventure (voir « La Marquise introuvable », Lettre no 8), qui exige des éditeurs flair, ténacité, diplomatie, débrouillardise (voir « Un univers au creux des mots », Lettre n° 16), sans oublier un bon appareil photo numérique. Hervé Yon, qui possède tout cela, a bien voulu évoquer pour la Lettre le fatal engrenage (ou le conte de Noël, comme on voudra) qui a fait de lui le coéditeur, avec Roger Pierrot, de la Correspondance de Balzac dans la Pléiade.

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  • Suivre une pensée

    La lettre de la Pléiade n° 41 , septembre-octobre 2010

    La Lettre de la Pléiade a plusieurs fois évoqué la question des œuvres complètes (et de leur éventuelle ou inévitable incomplétude), ainsi que les enjeux de l’organisation des volumes par genres littéraires, catégories de textes ou selon d’autres principes. Dans la préface inédite qu’il a donnée aux Œuvres philosophiques de Diderot (à paraître en novembre), Michel Delon montre notamment comment, dans le cas de cet écrivain, l’œuvre morcelée, difficile à classer, voire à attribuer, déjoue les intentions de l’éditeur et laisse au lecteur « un travail de recomposition et d’interprétation ». Nous proposons ici quelques pages de cette belle préface.

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  • Aux pieds de Casanova

    La lettre de la Pléiade n° 51 ,

    Qui a lu l’Histoire de ma vie dans l’édition parue en mars dernier a dû remarquer un dispositif peu fréquent dans la Pléiade : au bas des pages courent des notes et des variantes, parfois les unes, parfois les autres, parfois les deux. Ces notes et variantes dites « infrapaginales » ou « de pied » (les Anglo-Saxons parlent de footnotes) ne remplacent pas les notes imprimées à la fin du volume. Elles ont respectivement une autre fonction et un autre statut. Cela mérite un mot d’explication.

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  • Ne varietur - Remarques sur les
    « éditions de l’auteur »

    La lettre de la Pléiade n° 43 , mars 2011

    À l’occasion de l’entrée de l’Œuvre de Milan Kundera dans la Pléiade, un mot sur une pratique ancienne : l’établissement, par l’auteur lui-même ou sous son contrôle, d’une édition rassemblant, après révision, l’essentiel ou la totalité de son œuvre. Quel nom donner à cet usage ?

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  • «Comme disait le Duc d'Elbeuf...», brêves considérations sur les nouvelles éditions.

    La lettre de la Pléiade n° 37 , septembre-octobre 2009

    Ces jours-ci paraît la nouvelle édition des Œuvres complètes de Lautréamont. Mais qu’est-ce au juste qu’une «nouvelle édition» ? Pourquoi la Pléiade éprouve-t-elle le besoin ou l’envie d’en inscrire à son programme de nouveautés ?

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