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Les coulisses de la Pléiade

À la une

Segalen et l’inachèvement

La lettre de la Pléiade n° 67, Octobre

Les œuvres posthumes, déjà évoquées ici1, sont souvent inachevées. Milan Kundera pense même qu’elles le sont toujours, par définition. Il dit en effet, dans Les Testaments trahis, qu’aucun inédit ne peut être tenu pour achevé, puisque c’est seulement quand il a la perspective de publier un texte que l’auteur y met « la dernière touche ». La publication serait donc à la fois la cause et la condition de l’achèvement de l’œuvre. Troublante idée, si l’on songe à Segalen, dont l’œuvre est majoritairement posthume et qui est un virtuose de l’inachèvement.

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  • Mil neuf cent quatre-vingt-quatre : le lexique du traducteur

    La lettre de la Pléiade n° 67 , Octobre 2020

    Le traducteur de Mil neuf cent quatre-vingt-quatre doit rendre en français (ou dans quelque chose d’approchant) la langue nouvelle qui a cours en «Océanie», le newspeak. Il doit également faire un sort à des expressions devenues célèbres et tenir compte des enseignements d’une section du roman souvent négligée, l’Appendice. Philippe Jaworski expose les enjeux de la traduction et explique ses choix dans un petit «Lexique analytique du traducteur» placé à la suite de sa Notice. Nous en reproduisons ici le préambule et, à titre d’exemple, quelques rubriques.

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  • Par ailleurs, l’édition est un commerce
    Faire connaître, promouvoir et vendre la Pléiade

    La lettre de la Pléiade n° 60 , 18 octobre 2016

    La clausule de Psychologie du cinéma d’André Malraux — « Par ailleurs, le cinéma est une industrie » — s’applique bien à l’édition littéraire, qui est aussi un commerce. Vient un moment où, le savoir-faire éditorial ayant (plus ou moins) produit ses effets, entrent en piste ceux dont le travail est de faire savoir.

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  • Éditer Bernanos aujourd'hui

    La lettre de la Pléiade n° 58 , 1er octobre 2015

    Il y a les usages, les habitudes, les certitudes. Un jour, à force de recherches, et de découvertes petites ou grandes, on s’avise que tout est à repenser. Mais comment faire ? et jusqu’où aller au service d’une œuvre ? Toute nouvelle édition soulève des questions de principe et de méthode. Celle, particulièrement nouvelle, des œuvres romanesques de Bernanos ne fait pas exception.

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  • Les œuvres posthumes : quand, pourquoi, comment

    La lettre de la Pléiade n° 63 , Avril 2018

    Il y a tant de livres à lire, pourquoi s’intéresser à ceux que leur auteur n’a pas lui-même donnés au public ? Mille bonnes raisons à cela, et celle-ci, qui vaut ce qu’elle vaut : ce qui est caché excite la curiosité. Par ailleurs, la question a un envers : qu’arriverait-il si nous n’avions d’yeux que pour les œuvres publiées du vivant de leur auteur ? C’est simple, le paysage littéraire en serait bouleversé. Le grand livre de Casanova serait l’Icosameron, il faudrait s’accommoder d’un Kafka sans Château ni Procès et d’un Chateaubriand sans Mémoires d’outre-tombe, ce qui reviendrait, on peut le craindre, à donner raison à Flaubert : « Chateaubriand : Connu surtout pour le beefsteak qui porte son nom. »

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  • Le texte et son double | Text and its Shadow. Quelques remarques sur les éditions bilingues

    La lettre de la Pléiade n° 59 , 18 avril 2016

    Le site internet de la Pléiade permet différents types de recherche dans le catalogue. Certains sont classiques (« Par auteur »). D’autres provoquent des voisinages surprenants («Par nationalité d’auteur») ou semblent faits pour susciter le débat (« Par genre »). On s’intéressera ici à une rubrique a priori peu discutable, celle des «Pléiade bilingues».

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  • Des noms, des titres, des notions, parfois un bateau : la Pléiade indexée

    La lettre de la Pléiade n° 57 , Mai 2015

    Ils ne sont pas faits pour être lus, mais plutôt consultés. Certains amateurs s’en délectent pourtant et ne conçoivent pas de meilleur moyen d’entrer dans une œuvre. Il reste que, pour la plupart des lecteurs, les index sont de simples outils. On s’en sert plus qu’on n’en parle. Mais justement, parlons-en.

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