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Les coulisses de la Pléiade

À la une

Les « Tirages spéciaux » de la Pléiade

La lettre de la Pléiade n° 73, Septembre 2023

En 2014 paraissait le premier « Tirage spécial » de la Pléiade, un volume de 1152 pages proposant trois romans de Sade tirés, respectivement, des tomes I (Les Cent Vingt Journées de Sodome), II (Justine ou les Malheurs de la vertu) et III (La Philosophie dans le boudoir) de l’édition des Œuvres parue dans la collection entre 1990 et 1998. Les textes y étaient accompagnés de leurs illustrations et de leur appareil critique, et précédés d’une préface inédite de Michel Delon, qui avait été le maître d’œuvre de l’édition en trois volumes. De quel désir cette entreprise est-elle née, et de quelle façon a-t-elle évolué ? C’est ce que l’on voudrait examiner ici, au moment où la Pléiade publie deux nouveaux Tirages spéciaux et met en lumière les douze volumes désormais disponibles de cette série particulière.

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  • « Je sais où je vais, mais assez imprécisément encore. » Nouvelles remarques sur les manuscrits de Céline.

    La lettre de la Pléiade n° 72 , Mai 2023

    Sous le titre « Cauchemars en réserve », emprunté à une lettre de Céline à son ami Joseph Garcin (septembre 1930), La Lettre de la Pléiade n° 70 proposait, alors que le travail sur les manuscrits retrouvés de Céline battait son plein, un panorama provisoire de ces découvertes. Une année s’est écoulée, au cours de laquelle les travaux d’établissement, de présentation et d’annotation des textes retrouvés ont été conduits à leur terme, comme l’a été la révision, à la lumière de ces textes, de la présentation des romans déjà connus. Les nouveaux « Céline » de la Pléiade sont sortis des presses. Le titre sous lequel on rassemble les remarques qu’ils nous inspirent est cette fois tiré d’une lettre de Céline à son traducteur John Marks, lettre écrite en septembre 1934, pour ainsi dire dans le feu de l’action.

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  • Segalen et l’inachèvement

    La lettre de la Pléiade n° 67 , Octobre

    Les œuvres posthumes, déjà évoquées ici1, sont souvent inachevées. Milan Kundera pense même qu’elles le sont toujours, par définition. Il dit en effet, dans Les Testaments trahis, qu’aucun inédit ne peut être tenu pour achevé, puisque c’est seulement quand il a la perspective de publier un texte que l’auteur y met « la dernière touche ». La publication serait donc à la fois la cause et la condition de l’achèvement de l’œuvre. Troublante idée, si l’on songe à Segalen, dont l’œuvre est majoritairement posthume et qui est un virtuose de l’inachèvement.

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  • Par ailleurs, l’édition est un commerce
    Faire connaître, promouvoir et vendre la Pléiade

    La lettre de la Pléiade n° 60 , 18 octobre 2016

    La clausule de Psychologie du cinéma d’André Malraux — « Par ailleurs, le cinéma est une industrie » — s’applique bien à l’édition littéraire, qui est aussi un commerce. Vient un moment où, le savoir-faire éditorial ayant (plus ou moins) produit ses effets, entrent en piste ceux dont le travail est de faire savoir.

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  • Mil neuf cent quatre-vingt-quatre : le lexique du traducteur

    La lettre de la Pléiade n° 67 , Octobre 2020

    Le traducteur de Mil neuf cent quatre-vingt-quatre doit rendre en français (ou dans quelque chose d’approchant) la langue nouvelle qui a cours en «Océanie», le newspeak. Il doit également faire un sort à des expressions devenues célèbres et tenir compte des enseignements d’une section du roman souvent négligée, l’Appendice. Philippe Jaworski expose les enjeux de la traduction et explique ses choix dans un petit «Lexique analytique du traducteur» placé à la suite de sa Notice. Nous en reproduisons ici le préambule et, à titre d’exemple, quelques rubriques.

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  • Les œuvres posthumes : quand, pourquoi, comment

    La lettre de la Pléiade n° 63 , Avril 2018

    Il y a tant de livres à lire, pourquoi s’intéresser à ceux que leur auteur n’a pas lui-même donnés au public ? Mille bonnes raisons à cela, et celle-ci, qui vaut ce qu’elle vaut : ce qui est caché excite la curiosité. Par ailleurs, la question a un envers : qu’arriverait-il si nous n’avions d’yeux que pour les œuvres publiées du vivant de leur auteur ? C’est simple, le paysage littéraire en serait bouleversé. Le grand livre de Casanova serait l’Icosameron, il faudrait s’accommoder d’un Kafka sans Château ni Procès et d’un Chateaubriand sans Mémoires d’outre-tombe, ce qui reviendrait, on peut le craindre, à donner raison à Flaubert : « Chateaubriand : Connu surtout pour le beefsteak qui porte son nom. »

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  • Le texte et son double | Text and its Shadow. Quelques remarques sur les éditions bilingues

    La lettre de la Pléiade n° 59 , 18 avril 2016

    Le site internet de la Pléiade permet différents types de recherche dans le catalogue. Certains sont classiques (« Par auteur »). D’autres provoquent des voisinages surprenants («Par nationalité d’auteur») ou semblent faits pour susciter le débat (« Par genre »). On s’intéressera ici à une rubrique a priori peu discutable, celle des «Pléiade bilingues».

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