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Ivan Tourguéniev

Romans et nouvelles complets

Tome III Trad. du russe par Françoise Flamant, Henri Mongault et Édith Scherrer. Édition de Françoise Flamant et Édith Scherrer Feuilleter le livre

Parution le 21 Mars 1986
Bibliothèque de la Pléiade, n° 326
Achevé d'imprimer le 30 Janvier 1986
1328 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

64.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070110995
Code distributeur : A11099
GENCOD : 9782070110995

Ce volume contient

L'Histoire du lieutenant Iergounov - Le Brigadier - L'Infortunée - Étrange histoire - Un Roi Lear des steppes - Toc... Toc... Toc! - Eaux printanières - Pounine et Babourine - La Montre - Un Rêve - Terres vierges - Le Récit du père Alexis - Extraits de mes souvenirs et de ceux d'autrui - Le Chant de l'amour triomphant - Clara Militch (Après la mort) - La Caille. Appendice : «Hamlet» et «Don Quichotte».

Il aura fallu près de cent ans après la mort de celui que les Russes ont toujours considéré comme le plus accompli de leurs prosateurs pour que la totalité de ses romans, nouvelles et esquisses soit publiée en français, dans les trois volumes que lui consacre la Bibliothèque de la Pléiade.
Et pourtant Tourguéniev fut, de son vivant, l'écrivain russe le plus célèbre en France. Ami intime de George Sand, de
Mérimée, de Flaubert, installé à Paris à partir de 1871, il fut le véritable initiateur du public français à la Russie, par ses romans et plusieurs de ses nouvelles qui furent traduits et édités en français presque en même temps qu'ils étaient publiés en Russie. Malgré cela, parmi ses œuvres, seuls quelques titres isolés éveillaient encore un écho dans nos mémoires : Les Mémoires d'un chasseur, Premier amour, Pères et fils...
Dans les trois volumes de l'édition de la Pléiade, le lecteur français retrouvera cette évocation merveilleuse, réaliste et lyrique à la fois, de la vieille Russie terrienne qui enchantait déjà George Sand et Flaubert ; il y découvrira aussi un autre Tourguéniev, peintre génial de l'actualité sociale et intellectuelle de son temps, que ses compatriotes, tantôt flattés, tantôt furieux, portèrent aux nues ou insultèrent férocement : ni Tolstoï, ni Dostoïevski, ni bien entendu Tchékhov ne soulevèrent jamais de telles passions.
Cet aspect de Tourguéniev n'avait pas été perçu jusqu'ici par le lecteur français. L'édition de la Pléiade, avec son introduction, ses chronologies, ses notices historiques et biographiques, son appareil de notes et de variantes, lui en facilitera la découverte et la compréhension. On s'est fondé, pour traduire les textes, sur l'édition «académique» en 28 volumes des œuvres et de la correspondance de Tourguéniev, une des meilleures éditions savantes qui soient en U.R.S.S.