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Marcel Aymé

Œuvres romanesques complètes

Tome II Édition publiée sous la direction de Michel Lécureur avec la collaboration de Lola Bermudez Medina, Carmen Camero Perez, Danielle Ducout et Pedro Pardo Jimenez Feuilleter le livre

Parution le 4 Septembre 1998
Bibliothèque de la Pléiade, n° 447
Achevé d'imprimer le 10 Juillet 1998
1536 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

74.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070113316
Code distributeur : A11331
GENCOD : 9782070113316

Ce volume contient

Le Nain - Maison basse - Le Moulin de la Sourdine - Gustalin - Derrière chez Martin - Le Bœuf clandestin - Les Contes du chat perché - Nouvelles - Articles. Appendices : Deux contes posthumes du Chat perché - Préface de l'édition de 1934.

De 1934 à 1940, Aymé publie un roman d'atmosphère à propos d'un immeuble qui n'en a pas (Maison basse) ; une sorte de
roman policier, Le Moulin de la Sourdine, dans quoi l'on chercherait vainement le moindre moulin ; une étude de mœurs paysannes, Gustalin ; et une évocation de la vie bourgeoise (Le Bœuf clandestin), dans laquelle une jeune femme surprend son végétarien de père en train de dévorer un «biftèque». Deux recueils de nouvelles, Le Nain et Derrière chez Martin, et les célébrissimes Contes du chat perché complètent le volume. Il est difficile de dire d'où vient le charme de ces livres. Parfois le monde réel laisse perplexe – d'abord trop pauvre pour convoler, César obtiendra la main de sa Roseline après s'être enrichi en exploitant une maison close –, alors que le merveilleux semble tout naturel. Un cambrioleur mondain s'échappe-t-il des pages d'un roman policier? on n'en est pas autrement étonné. C'est que sous l'anecdote il est toujours question de l'homme, de son désir de sortir de sa condition et de son incapacité à infléchir le cours du destin : Machelier, qui se prend pour le Christ,
se noiera en tentant de marcher sur les eaux. Alors d'où vient le charme? peut-être de l'extrême finesse de la cloison qui sépare les deux mondes, le réel et l'imaginaire, et de cette faculté qu'ont les créatures de Marcel Aymé d'être des passe-muraille.