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Kant

Œuvres philosophiques

Tome III
Les derniers écrits
Trad. de l'allemand par Ferdinand Alquié, Alexandre J.-L. Delamarre, Victor Delbos, Jean Ferrari, Luc Ferry, François de Gandt, Pierre Jalabert, Jean-René Ladmiral, Marc de Launay, Bernard Lortholary, François Marty, Joëlle et Olivier Masson, Alexis Philonenko, Alain Renaut, Jacques Rivelaygue, Jean-Marie Vaysse, Heinz Wismann et Sylvain Zac. Édition publiée sous la direction de Ferdinand Alquié avec la collaboration de Claude Berry, Luc Ferry, Pierre Jalabert, François Marty, Joëlle et Olivier Masson, Alexis Philonenko, Alain Renaut, Jacques Rivelaygue et Heinz Wismann Feuilleter le livre

Parution le 22 Octobre 1986
Bibliothèque de la Pléiade, n° 332
Achevé d'imprimer le 17 Juillet 1986
1600 pages, rel. Peau, 104 x 169 mm

68.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070111060
Code distributeur : A11106
GENCOD : 9782070111060

Ce volume contient

Les écrits de 1792-1793 : La religion dans les limites de la simple raison - Lettres à Fichte (1792-1793) - Sur le lieu commun : Il se peut que ce soit juste en théorie mais, en pratique, cela ne vaut point. Des réflexions sur la fin de toutes choses à l'examen d'un prétendu droit de mentir par humanité : La fin de toutes choses - Projet de paix perpétuelle - À propos de l'ouvrage de Sömmering sur l'organe de l'âme - Sur un ton supérieur nouvellement pris en philosophie - Annonce de la prochaine conclusion d'un traité de paix perpétuelle en philosophie - Sur un prétendu droit de mentir par humanité. La métaphysique des mœurs et le conflit des facultés : Métaphysique des mœurs - Lettres à Tieftrunk - Le conflit des facultés. Anthropologie et pédagogie : Anthropologie du point de vue pragmatique - Propos de pédagogie. Œuvres inachevées : Déclaration à l'égard de la doctrine de la science de Fichte - Sur la question mise au concours par l'Académie royale des Sciences pour l'année 1791 : Quels sont les progrès réels de la métaphysique en Allemagne depuis le temps de Leibniz et de Wolff?.

Thomas de Quincey – pour marquer la prépondérance de Kant dans la philosophie occidentale – osait affirmer que si un lecteur prétendait être indifférent à sa philosophie, il faudrait supposer qu'il soit «parfaitement inintellectuel» ou, encore, « feindre, par politesse, de supposer le contraire».
Avec ce tome III s'achève, dans la Pléiade, la publication des œuvres du philosophe. Le lecteur, saisissant – ne serait-ce qu'intuitivement – les modifications apportées aux structures de la pensée par la construction de Kant, pourra ainsi avoir un libre et facile accès à l'–uvre d'un des philosophes qu'on ne peut «éviter». On sait trop que c'est à Kant d'abord qu'Heidegger dut s'affronter.
L'éditeur a voulu restituer les œ uvres dans la simplicité de leur évolution chronologique. Si on peut penser que ce dernier volume n'apporte plus de découvertes majeures (il ne faudrait néanmoins pas oublier de quel poids la Métaphysique des mœurs pèse sur nos sociétés et ne pas nier que nous relevons encore du fantasme d'un Projet de paix perpétuelle), on pourra cependant mesurer de quel incessant travail de reprise et d'affinement la pensée de Kant est capable. Ferdinand Alquié – le maître d'œuvre de cette publication – déclarait qu'«une édition de Kant n'est pas une thèse sur Kant». C'est donc à un humble travail de balisage que se sont
attachés ses divers collaborateurs pour guider l'homme curieux – donc susceptible de philosopher – dans cette œuvre gigantesque qui, incontestablement et peut-être à notre insu –, nous a tous «fondés».