La Pléaide

  • La Pléiade /
  • Catalogue /
  • Bibliothèque de la Pléiade /
  • Stendhal, Voyages en Italie
Ajouter à ma sélection Ajouter à ma bibliotèque

Stendhal

Voyages en Italie

Édition de Victor Del Litto Feuilleter le livre

Parution le 26 Octobre 1973
Bibliothèque de la Pléiade, n° 249
Achevé d'imprimer le 14 Septembre 1973
1920 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

73.50 € Acheter le livre

ISBN : 9782070106974
Code distributeur : A10697
GENCOD : 9782070106974

Ce volume contient

Rome, Naples et Florence en 1817 - L'Italie en 1818 - Rome, Naples et Florence (1826) - Promenades dans Rome. Suppléments : Les Marionnettes - Lettres de Rome à Romain Colomb - Les Ambassadeurs, etc..

«Il existe entre Stendhal et l'Italie un lien fort étroit. La qualification de "Milanese", qui figure dans l'épitaphe du cimetière Montmartre, n'a pas seulement une valeur sentimentale : elle constate un état de fait. L'écrivain a passé dans la péninsule – et à des titres divers comme militaire, touriste, exilé volontaire, consul de France – un tiers environ de sa vie. Ce séjour prolongé au-delà des Alpes non seulement a donné à la plus grande partie de son œuvre une coloration particulière, mais aussi ne lui a pas inspiré moins de trois relations de voyage.
C'est beaucoup, lorsqu'on songe que Stendhal n'a publié qu'une douzaine d'ouvrages. Ainsi le voyage occupe, avec le roman, une place privilégiée dans sa production littéraire.
Ce n'est pas le seul rapprochement possible entre deux genres différents, voire antithétiques. De même que le roman stendhalien a une structure et une portée inconnues jusqu'alors, de même le récit de voyage stendhalien n'a rien de commun avec une catégorie d'ouvrages où, en dépit de noms illustres – Montaigne, le président De Brosses, Montesquieu, et, à une date plus récente, Chateaubriand – foisonnait un fatras d'itinéraires dont la note dominante était la banalité. Loin de là, les voyages publiés par le Grenoblois tranchent avec la tradition ; ils se font lire avec un intérêt renouvelé, bien que vieux d'un siècle et demi, car ils sont le vivant reflet de la personnalité si riche, si originale, si excitante, de leur auteur.»
V. Del Litto.