La Pléaide

Une adresse londonienne, 221B Baker Street, louée à une certaine Mrs. Hudson et dotée d’un bow-window par lequel observer la rue et méditer sur l’existence en attendant que frappe à la porte la nouvelle aventure ; un narrateur, le docteur Watson, colocataire du 221B et qui consacre ses loisirs à mettre en forme les notes qu’il a prises au moment où les enquêtes dont il était le témoin ou l’auxiliaire battaient leur plein ; un ennemi juré, le professeur Moriarty, véritable génie du mal, également appelé le « Napoléon du crime » (ce qui n’est pas peu dire, pour des Britanniques), qui ne l’emportera pas au paradis et dont la chute fera couler beaucoup d’encre ; et comme il se doit un héros, Sherlock Holmes, « détective consultant » de son état, alternativement muni d’une canne, d’une loupe, d’une pipe ou d’un violon, et équipé par ses illustrateurs d’une casquette de chasse qui deviendra son emblème. Non content de posséder une mémoire prodigieuse, Holmes a une autre particularité remarquable. Aux yeux de cet authentique sémiologue, la réalité est un réseau de signes qui ne demandent qu’à être déchiffrés. Dans d’autres circonstances, il eût reconstitué tout un dinosaure à partir d’un osselet. Dans les situations désespérées qu’il affronte, il se révèle l’ultime recours des victimes. Le chevalier Dupin de Poe ou l’inspecteur Lecoq de Gaboriau n’ont qu’à bien se tenir. Holmes a d’ailleurs peu d’estime pour ces collègues. Au reste, il n’est pas toujours commode, et c’est sans doute ce qui fait son charme, et une partie de celui des récits dont il est le protagoniste.
D’humeur variable, probablement bipolaire, phobique, mégalomane, parfois hautain, plus ou moins sociopathe, plutôt misogyne (il ne faudra pas moins qu’une Américaine, Irene Adler, pour lui faire manger son chapeau), il moque volontiers son ami Watson, dont le dévouement est pourtant sans faille et qui est pour lui ce que fut Boswell pour Samuel Johnson. C’est que Holmes est aussi troublé que troublant. Il eût été étonnant qu’il n’y eût pas un prix à payer pour détenir un talent tel que le sien. Mais lorsqu’il est sur une piste, on le suit où qu’il aille. Car sans rien abdiquer de son propre mystère, il fait du monde un espace intelligible.
Quatre romans, cinquante-six récits réunis en cinq recueils – le tout formant le canon holmésien –, sans oublier quatre histoires dites extracanoniques parce que leur auteur n’a pas souhaité les faire figurer au nombre de celles qu’il revendique, tel est le corpus intégralement retraduit pour cette édition en deux volumes.

Immortel Sherlock Holmes

L'occasion de relire dans une édition savante ces joyaux de la littérature policière signés Conan Doyle.

Olivier Maulin, Valeurs actuelles (du 11 au 17 juin 2025)

« [...] ce canon (avec quatre récits extracanoniques) qui est aujourd'hui publié en deux volumes dans La Pléiade sous la direction d'Alain Morvan, accompagné d'un album richement illustré que l’on doit à Baudouin Millet, et qui est consacré, non pas à l’auteur comme il est de coutume, mais bien à son personnage... »

Sherlock Holmes, de Sir Arthur Conan Doyle

Bernard Babkine, Madame Figaro (du 06 au 07 juin 2025)

« Un véritable trésor avec, en prime, un album qui lui est consacré par Baudouin Millet, qui nous montre à quel point Sherlock a pu vampiriser son auteur. »

Sherlock Holmes

Le dieu des détectives

François Rivière, Le Figaro littéraire (05 juin 2025)

« Lire ou relire les romans, mais plus encore peut-être la cinquantaine de courts récits où évolue Sherlock Holmes, l'ensemble, à présent réuni en deux volumes dans la « Pléiade », est un enchantement. Et grâce à l'appareil de notes accompagnant les nouvelles traductions de ce que les fans avertis nomment le canon, il est possible de s'avancer plus encore dans l'univers holmésien. »

« L'abondante iconographie de l'album associé aux deux volumes proposés par la « Pléiade » montre l'étendue de la popularité d'un personnage de fiction, à la fois très daté - comme l'a signalé un critique, tout se passe dans ses aventures en 1891 ! - et parfaitement indémodable. »

COMMENT SHERLOCK HOLMES A TUÉ SON PÈRE

Philippe Chevilley, Les Echos Week-end (du 23 au 24 mai 2025)

« Le célèbre détective resurgit des brumes de Londres pour entrer dans la Pléiade. L'occasion de redécouvrir des intrigues policières géniales, mais aussi la qualité littéraire d'une œuvre au long cours, longtemps boudée par son auteur, Sir Arthur Conan Doyle. »

Sherlock Holmes, de Baker Street à « La Pléiade »  

Le célèbre détective fait son entrée dans la vénérable collection. Quatre romans et soixante nouvelles de Sir Arthur Conan Doyle composent cette édition.

Xavier Houssin, Le Monde des livres (23 mai 2025)

« Avis aux amateurs de mystère et de littérature de genre : tout Sherlock Holmes arrive dans « La Pléiade ». [...] L'album conçu par Baudouin Millet qui accompagne les deux volumes de « La Pléiade » est entièrement consacré à Holmes. Une première. Jamais jusqu'ici un personnage n'en avait fait seul l'objet. Indubitablement, notre homme a une existence propre. »

Comment Sherlock Holmes a éclipsé Conan Doyle

Louis-Henri de la Rochefoucauld, L’Express (du 22 au 27 mai 2025)

« Avec de nouvelles traductions qui magnifient l'élégance stylistique et l'humour de Conan Doyle, la Bibliothèque de la Pléiade réunit aujourd'hui l'intégrale de Sherlock Holmes en deux tomes augmentés d'un superbe album illustré (offert par votre libraire pour tout achat de trois volumes de la Pléiade). »

« On invite tous ceux qui n'ont pas relu les aventures de Holmes depuis l'adolescence à y replonger toute affaire cessante. II ne s'agit pas là de simples enquêtes policières bien ficelées. Holmes est un personnage exceptionnel par son allure, son flegme et son sens de la répartie [...] »

Contre-héros éternel

Maurice Szafran, Challenges (du 15 au 21 mai 2025)

« Les célèbres enquêtes de Sherlock Holmes font leur entrée dans La Pléiade. Une consécration. [...] Holmes aurait adoré. »

Sherlock Holmes

Gilles Heuré, Télérama (14 mai 2025)

« Au fil de quatre romans et cinquante-six nouvelles, le détective anglais a happé les lecteurs. Sa captivante saga, retraduite, entre dans la Pléiade. »