La Pléaide

  • La Pléiade /
  • Catalogue /
  • Bibliothèque de la Pléiade /
  • Marcel Aymé, Œuvres romanesques complètes
Ajouter à ma sélection Ajouter à ma bibliotèque

Marcel Aymé

Œuvres romanesques complètes

Tome III Édition de Michel Lécureur Feuilleter le livre

Parution le 9 Mai 2001
Bibliothèque de la Pléiade, n° 477
Achevé d'imprimer le 27 Mars 2001
2048 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

79.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070114733
Code distributeur : A11473
GENCOD : 9782070114733

Ce volume contient

La Belle Image - Travelingue - Le Passe-Muraille - La Vouivre - Le Chemin des écoliers - Le Vin de Paris - Uranus - En arrière - Les Tiroirs de l'inconnu - Nouvelles diverses - [Denise] - Articles.

Ce volume rassemble les romans et recueils de nouvelles parus entre 1940 et 1967 S'y ajoutent les nouvelles non recueillies du vivant de l'auteur, son dernier roman, inachevé, Denise, ainsi qu'un important choix d'articles.
De 1940 à 1944, Marcel Aymé continue à écrire et à publier avec la liberté de ton et d'esprit qu'on lui connaît. Dans des récits toujours centrés sur ses thèmes favoris, l'actualité apparaît par quelques brèches : le marché noir n'est pas épargné («Traversée de Paris») ; la situation des Juifs, évoquée à demi-mot («En attendant»). À la Libération, le ton change ; l'épuration, bien sûr, est une cible de choix, mais il y a plus : la conscience du mal se teinte d'amertume, et l'univers du romancier en devient plus cruel. Le Chemin des écoliers, Uranus ou « L'lndifférent» en témoignent.
Dans les années 1950, Marcel Aymé ne se montre pas aveugle à la profonde évolution que connaît alors le genre romanesque. Michel Butor publie en 1955 «Le roman comme recherche» ; Robbe-Grillet fait paraître en 1956 Une voie pour le roman futur. Aymé lit, écoute, observe. Il donne en 1960 Les Tiroirs de l'inconnu. Le récit y est brisé, désarticulé ; les scènes se succèdent de manière chaotique. Mais une chose ne change pas, ne changera jamais : le regard, celui d'un entomologiste qui conserverait, derrière l'ironie mordante, un rien de tendresse pour les insectes affolés qui s'agitent sous son microscope.