La Pléaide

  • La Pléiade /
  • Catalogue /
  • Bibliothèque de la Pléiade /
  • Federico García Lorca, Œuvres complètes
Ajouter à ma sélection Ajouter à ma bibliotèque

Federico García Lorca

Œuvres complètes

Tome II Trad. de l'espagnol par Marcelle Auclair, André Belamich, Claude Couffon, Paul Lorenz, Robert Marrast, Jean Prévost, Michel Prevost et Paul Verdevoye. Édition d'André Belamich Feuilleter le livre

Parution le 24 Octobre 1990
Bibliothèque de la Pléiade, n° 369
Achevé d'imprimer le 05 Septembre 1990
1328 pages, rel. Peau

69.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070111893
Code distributeur : A11189
GENCOD : 9782070111893

Ce volume contient

Théâtre : Le Maléfice de la phalène - Ombres - Tragi-comédie de don Cristobal et de Rosita - Lola la comédienne - Mariana Pineda - Dialogues - La Savetière prodigieuse - Les Amours de don Perlimplin avec Bélise en son jardin - Voyage dans la Lune - Le Public - Lorsque cinq ans seront passés - Le Jeu de don Cristobal - Noces de sang - Yerma - Doña Rosita la vieille fille - [Sans titre] - La Maison de Bernarda Alba. Interviews et déclarations.

Ce tome II et dernier est consacré au théâtre de Lorca. À côté des chefs-d'œuvre – La Savetière prodigieuse, Le Public, La Maison de Bemarda Alba – donnés ici dans des traductions révisées ou refaites, il révèle des pièces encore
inédites dans notre langue et propose pour la première fois les textes inachevés ou restés à l'état d'esquisse. La deuxième partie du volume est le complément naturel de ces textes, puisque les interviews accordées par l'écrivain et les déclarations faites par lui, dans la plupart des cas inconnues en français, ont pour principal objet le théâtre : le sien, analysé de manière extraordinairement vivante, et celui de l'Espagne, au service duquel il a consacré des années de sa vie.
Étrange trajectoire, selon le mot d'André Belamich, que celle de l'œuvre dramatique de Federico Garcia Lorca. À son premier théâtre (1920-1926), imprégné de poésie symboliste, succèdent en 1930 des pièces oniriques et secrètes qui, plus de vingt ans avant Beckett ou Ionesco, placent le poète à l'extrême avant-garde de l'art occidental. Théâtre et méditations sur le théâtre, négation du théâtre et théâtre des vérités dernières, Le Public et Lorsque cinq ans seront passés acquièrent une valeur universelle. Mais, en 1932, volte-face : Lorca rencontre le «grand» public. Visionnaire dans la société, il veut désormais offrir des pièces accessibles, pour élever les hommes à un plan supérieur de beauté. Nouvelles aspirations, inspiration nouvelle, nourrie par le miracle du réel. Le dernier théâtre est celui de l'ouverture au monde. Mais il ne trahit rien. Par d'autres voies, plus larges, il continue à exprimer la révolte de l'homme devant l'inanité de la vie et de
l'amour. Il contribue à donner à Lorca sa place, l'une des toutes premières, parmi les grands auteurs dramatiques de notre temps.