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Marguerite Duras

Œuvres complètes

Tome IV Édition publiée sous la direction de Gilles Philippe. Avec la collaboration de Bernard Alazet, Christiane Blot-Labarrère, Marie-Hélène Boblet, Sophie Bogaert, Florence de Chalonge, Chloé Chouen-Ollier, Anne Cousseau, Brigitte Ferrato-Combe, Sylvie Loignon, Joëlle Pagès-Pindon et Sandrine Vaudrey-Luigi

Parution le 13 Mai 2014
Bibliothèque de la Pléiade, n° 597
Achevé d'imprimer le 08 Avril 2014
1600 pages, rel. Peau

73.50 € Acheter le livre

ISBN : 9782070122301
Code distributeur : A12230
GENCOD : 9782070122301

Autour du livre

Ce volume contient

La Douleur - La Musica Deuxième - Les Yeux bleus cheveux noirs - La Pute de la côte normande - La Vie matérielle - Emily L. - La Pluie d'été - L'Amant de la Chine du Nord - Yann Andréa Steiner - Écrire - Le Monde extérieur (Outside II). Appendices : La Mouette - C'est tout - Théodora. Textes épars : Articles non recueillis (1957-1986). Autour des œuvres de Marguerite Duras : Textes et documents. Supplément : «Moderato cantabile» [nouvelle de 1956].

Au sommaire des Œuvres complètes de Marguerite Duras figurent l’intégralité des livres publiés du vivant de l’écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu’en 1973, l'année d’India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième.

La décennie 1985-1995 (tome IV) est d’une certaine manière celle de la «réécriture». Certes, Emily L. est un texte entièrement nouveau. Mais Duras revient souvent sur ses propres pas : en 1986, Les Yeux bleus cheveux noirs «récrit» La Maladie de la mort (1982) ; en 1990, La Pluie d’été «récrit» un livre pour enfants paru en 1971 ; en 1991, L’Amant de la Chine du Nord est en quelque sorte une nouvelle version de L'Amant… et le quatrième livre tiré de l’expérience indochinoise de l’auteur.
L’œuvre semble alors former une boucle, sentiment renforcé par la tonalité testamentaire de certains ouvrages (Écrire, 1993), mais aussi par le retour opéré par Duras sur quelques-uns de ses textes les plus anciens. En 1985, La Douleur reprend des pages écrites dès le lendemain de la guerre. En 1990, à l’occasion de la rédaction de Yann Andréa Steiner (1992), l’écrivain revient au manuscrit de Théodora, un roman des années 1940, inachevé et resté inédit ; on en trouvera en appendice les passages les plus aboutis.
L’édition se clôt sur des «Textes épars» : jamais recueillis par leur auteur, ces articles ont été rassemblés ici en raison de leur intérêt propre ou parce qu’ils font écho à de grands thèmes de l’œuvre. Certains d’entre eux jouèrent un rôle dans la manière dont Marguerite Duras fut et demeure perçue : non seulement comme un écrivain, mais comme un «personnage», une légende, presque un mythe.