La Pléaide

  • La Pléiade /
  • Catalogue /
  • Bibliothèque de la Pléiade /
  • Jorge Luis Borges, Œuvres complètes
Ajouter à ma sélection Ajouter à ma bibliotèque

Jorge Luis Borges

Œuvres complètes

Tome I Trad. de l'espagnol (Argentine) par Paul Bénichou, Jean Pierre Bernès, Roger Caillois, René L.-F. Durand, Laure Guille, Nestor Ibarra, Françoise Rosset, Sylvia Bénichou-Roubaud, Claire Staub et Paul Verdevoye. Édition de Jean Pierre Bernès Préface de l'auteur. Réimpression révisée en 2010

Parution le 16 Avril 2010
Bibliothèque de la Pléiade, n° 400
Achevé d'imprimer le 18 Février 2010
1856 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

75.50 € Acheter le livre

ISBN : 9782070128150
Code distributeur : A12815
GENCOD : 9782070128150

Ce volume contient

Ferveur de Buenos Aires - Lune d'en face - Cuaderno San Martín - Evaristo Carriego - Discussion - Histoire universelle de l'infamie - Histoire de l'éternité - Fictions - L'Aleph - Autres inquisitions. Articles non recueillis : Autour de l'ultraïsme - Chroniques publiées dans la revue «Proa» - Chroniques publiées dans «La Prensa» - Chroniques publiées dans «Sur» - Films - Chroniques publiées dans la revue «El Hogar» - Textes divers.

«Je n'écris pas pour une minorité choisie, qui ne m'importe guère, ni pour cette entité platonique tellement adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois à aucune de ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour atténuer le cours du temps.» Sans doute Borges considérait-il les lecteurs de la Pléiade comme des amis inconnus : il envisageait avec bonheur la perspective d'entrer dans cette «Bibliothèque». Non content d'autoriser cette édition, il a pris part à son élaboration jusqu'à l'extrême fin de sa vie : il a guidé le travail de traduction et d'annotation, en livrant avec générosité ses réflexions sur son œuvre, et en indiquant quels textes oubliés il acceptait que l'on exhumât pour l'occasion.
On parlerait volontiers d'édition définitive, si Borges n'avait écrit (dans sa préface à la traduction en vers espagnol du Cimetière marin de Valéry) que «l'idée de texte définitif ne relève que de la religion ou de la fatigue»...