La Pléaide

  • La Pléiade /
  • Catalogue /
  • Albums de la Pléiade /
  • Michel Mohrt, Album William Faulkner
Ajouter à ma sélection Ajouter à ma bibliotèque

Michel Mohrt

Album William Faulkner

Iconographie commentée

Parution le 12 Mai 1995
Albums de la Pléiade, n° 34
Les Albums de la Pléiade ne sont pas mis en vente, mais offerts gracieusement par les libraires, à l’occasion de la Quinzaine de la Pléiade, pour l’achat de trois volumes de la collection ; les albums ne seront pas réimprimés.
Achevé d'imprimer le 20 Mars 1995
300 pages, 318 ill., rel. Peau, 105 x 170 mm

ISBN : 2070114708
Code distributeur : A11470
GENCOD : 9782070114702

«William Faulkner est né en 1897 à Oxford, dans l'État du Mississippi. Sa famille, en dépit d'une illustration, celle de l'aïeul de l'écrivain, colonel dans l'armée de la Confédération dans la guerre de 1861 entre les États, avait perdu son rang. L'enfance de Faulkner, au milieu de ses frères et de ses parents, fut médiocre, ses études mauvaises. Après avoir exercé plusieurs métiers, tenté de s'engager dans l'aviation pendant la guerre de 1914-1918, vécu à la Nouvelle-Orléans, effectué un voyage en Europe où il visita les champs de bataille de la guerre, il se fixa à Oxford et se mit à écrire des romans et des nouvelles qu'il éprouvait le plus grand mal à faire publier. Plusieurs séjours à Hollywood où il travaille pour le cinéma ne lui apportèrent que des déboires.
Le succès n'est venu que tardivement, mais il a été éclatant. Reconnu comme l'écrivain américain le plus important de sa génération, auteur d'une œuvre qui, par son ampleur, peut être comparée à La Comédie Humaine, Faulkner a reçu le prix Nobel en 1950. De nombreuses critiques sur son œuvre et des biographies lui ont été consacrées. Son influence sur le roman contemporain, dans son pays comme à l'étranger, est considérable. Sa vie a été un long combat contre le mauvais sort, les conditions médiocres dans lesquelles vivait son pays, vaincu et humilié, ce Sud profond qu'il a peint dans son œuvre. Il a dû triompher d'une éducation marquée par le calvinisme, de l'alcool et de ses fantasmes, pour affirmer son génie.»
Michel Mohrt.