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Romans, nouvelles et récits
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Francis Scott Fitzgerald

Romans, nouvelles et récits

Tome II Trad. de l'anglais (États-Unis) par Marc Chénetier, Agnès Derail-Imbert, Philippe Jaworski, Cécile Roudeau et Christine Savinel. Édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski. Avec la collaboration de Marc Chénetier, Agnès Derail-Imbert, Cécile Roudeau et Christine Savinel

Parution le 20 Septembre 2012
Bibliothèque de la Pléiade, n° 582
Achevé d'imprimer le 21 Août 2012
1792 pages, rel. Peau, 104 x 169 mm

76.50 € Acheter le livre

ISBN : 9782070137466
Code distributeur : A13746
GENCOD : 9782070137466

Ce volume contient

Tous les jeunes gens tristes - Tendre est la nuit. Autour de «Tendre est la nuit» : Plan général - Esquisse supplémentaire - Comparaison entre le cas réel et le cas du roman - Résumé de la troisième partie - Comment utiliser le matériau médical. Quand sonne la diane - Autres histoires de Basil et de Josephine - Les histoires de Pat Hobby - Stahr [Le Dernier Nabab]. Autour de «Stahr» : Le synopsis du roman - Le dernier plan du roman - Le récit-cadre : Cecelia au sanatorium - Fragment dactylographié : «L'amour de Cecelia pour Stahr». Récits (1924-1939).

Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s’ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu’il s’agit plutôt d’un chantier littéraire : l’organisation interne de l’œuvre posait à l’auteur des problèmes qui n’avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige.
Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles – auxquels le public français n’a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l’espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n’ont jamais été traduits en l’état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l’âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c’est, par exemple, au sein des Contes de l’âge du jazz qu’on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L’Étrange Histoire de Benjamin Button». S’ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet.
Enfin, figure au tome II, sous l’intitulé Récits, un choix d’articles ou d’«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C’est dans cette section qu’on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l’aveu, par l’écrivain fatigué et amer, de sa dépression.
Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C’est pourtant explicable. Les contemporains de l’écrivain n’ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son œuvre, et les clichés qu’ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d’une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l’occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l’intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.

(Re)découvrir F.Scott Fitzgerald

Jean-Pierre Han, LES LETTRES françaises (08 novembre 2012)

«Philippe Jaworski nous offre une remarquable préface et mise en perspective historique de l'oeuvre de Fitzgerald et de sa réception au fil des années.»

Génération Gatsby.

André Clavel, L'Express (31 octobre/06 novembre 2012)

«En se plongeant dans ces deux volumes, on n'a plus affaire, comme par le passé, à un puzzle émietté mais au contraire à un ensemble dont la cohérence et la lente maturation sont les fruits d'une quête de tous les instants.»

FITZGERALD LE MAGNIFIQUE

Philippe Sollers, Le nouvel Observateur (18 octobre 2012)

«Mort à 44 ans, en 1940, Fitzgerald apparaît aujourd'hui sous un jour nouveau. Ecartons la légende douloureuse, le drame de Zelda, sa femme devenue folle, les complaintes sur la vie comme démolition, la présence massive de l'alcool. Deux volumes en Pléiade montrent l'étendue du malentendu. Fitzgerald a énormément travaillé, vous tombez à chaque instant sur des nouvelles épatantes, et ses grands romans sont là, plus brillants que jamais. «Les Heureux et les Damnés» (1922), «Gatsby le magnifique» (1925), «Tendre est la nuit»(1934).»

Fitzgerald : le Mozart du roman

Philippe Labro, Le Figaro (01 octobre 2012)

«Je ne vais pas, ici, redire ce que savent toutes les lectrices, tous les lecteurs de Gatsby le Magnifique ou Tendre est la nuit ou I'une des 160 (ou 178, le compte varie) nouvelles du prolifique et prodigieux artiste, c'est-à-dire la singulière «magie» (terme le plus fréquemment utilisé) de cet homme fragile et génial. Je préfère recommander la préface de 45 pages qui introduit toute l'édition. Signé par Philippe Jaworski, c'est un texte d'une grande qualité qui tente (et y parvient, en forte partie) de répondre à la réflexion de Pietro Citati «La vie de Fitzgerald n'est pas un mystère (... ) Le vrai mystère est celui de la naissance de son art.»

A l'instinct

Philippe Vilain, Transfuge (octobre 2012)

«Les deux tomes de la Pléiade qui lui sont consacrés, dirigés par Philippe Jaworski, auteur d'une remarquable préface, tranchent donc en faveur de l'oeuvre pour mieux réhabiliter I'auteur et voir comment le mythe s'est fondé, comment Fitzgerald est devenu Fitzgerald.»

Scott Fitzgerald. L'ange déchu

François Bousquet, Le Spectacle du Monde (octobre 2012)

«A ceux qui l'auraient oublié, deux volumes publiés dans la Pléiade viennent rappeler que Francis Scott Fitzgerald fut un immense écrivain. Un événement : pour la première fois, la quasi-totalité de son oeuvre est accessible en français.»

Fitzgerald, le magnifique

Philippe Chevilley, Les echos (21 septembre 2012)

«Ces deux tomes rassemblent par ordre chronologique ses quatre romans (plus le chantier littéraire du «Dernier Nabab») et ses quatre recueils de nouvelles - revues par ses soins - plus quelques récits épars. Un travail cohérent, qui réunit les nouvelles traductions limpides, proposées par des universitaires. Ces spécialistes de l'Amérique collent au plus près du style de Fitzgerald, respectant ses fulgurances et ses bizarreries. Une somme qui nous éloigne de la vision convenue du dandy frivole, simple chroniqueur de l'ivresse de son temps.»