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Honoré de Balzac

Correspondance

Tome II
1836-1841
Édition de Roger Pierrot et Hervé Yon

Parution le 24 Novembre 2011
Bibliothèque de la Pléiade, n° 575
Achevé d'imprimer le 10 Octobre 2011
1456 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

73.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070118199
Code distributeur : A11819
GENCOD : 9782070118199

Autour du livre

Le 13 février 1836, une inconnue écrit à Balzac ; elle voudrait savoir s'il correspond à l'idée qu'elle s'est faite de lui en le lisant, se dit incapable de séparer l'homme de l'auteur et éprouve le désir «senti et réfléchi» d'une rencontre : «trouvez-vous lundi à une heure au foyer de l'Opéra et abordez-moi ; je serai noire de la tête aux pieds, et des nœuds roses au bas des manches.» Balzac s'est-il rendu à l'invitation? On l'ignore, l'affaire n'a pas laissé de traces. Mais toute sa correspondance répond à la dame en noir : l'homme et l'auteur, inséparables, s'y livrent à cœur ouvert.
Ces années, de 1836 à 1841, sont marquées par l'achèvement des Études de mœurs et des Études philosophiques, et par l'écriture et la publication d'œuvres de premier plan, Le Lys dans la vallée, César Birotteau, Illusions perdues, Béatrix... Le travail est plus intense que jamais, «je suis dans mon cabinet, comme un navire échoué dans les glaces». Au printemps de 1839, le plan de La Comédie humaine est établi : ce qui a toujours paru gravé dans le marbre, le voici à l'état naissant. Et il y a d'autres fronts, que Balzac ne déserte jamais : les salons, la presse, le théâtre (avec Vautrin, interdit au lendemain de la première) – et toujours des imprimeurs rétifs, des fournisseurs impatients, des huissiers intraitables et des créanciers revêches (au nombre desquels figure la mère d'Honoré). il y a les dames, enfin, une Louise notamment, dont on ne sait rien, mais à travers qui on touche aux secrets les plus intimes de Balzac. «Ma vie est décidément trop pesante pour être jamais épousée par un cœur où il y a quelque sensibilité. N'ayez pas d'amitié pour moi, j'en veux trop.»

Correspondance, Tome II. 1836-1841

Philippe Delaroche, Lire (décembre 2011/janvier 2012)

«Succédant au volume paru en 2006, le tome 2 réunit 1335 lettres, échelonnées de1836 à 1841, dont plus de deux cents inédites.»

«Sa correspondance montre Balzac à vif.»

Balzac, « le forçat des lettres »

Cécile Enjelvin, Plume (avril/juin 2012)

«En 2006, paraissait le premier tome de la Correspondance de Balzac dans la Pléiade, couvrant la période de 1809 à 1835 : on assistait à la naissance de l'un de nos plus grands écrivains, des années de tâtonnement à l'immersion pratiquement totale dans l'écriture. Le second volume vient de paraître, embrassant six années d'échanges, de 1836 à 1841. Il présente 312 nouvelles lettres dont 203 inédites, une chronologie détaillée de la période concernée, un répertoire des correspondants, quelques fac-similés d'extraits manuscrits et dessins de Balzac. Dans ce deuxième opus, contrairement au premier, les échanges avec sa famille se font plus rares et traitent surtout de problèmes financiers - une préoccupation omniprésente à cette époque, dont témoignent également les courriers aux huissiers, créanciers et autres fournisseurs agacés. Au fil des lettres, l'oeuvre balzacienne prend corps : c'est l'époque des Études de moeurs, des Etudes philosophiques, du Lys dans la vallée, des Illusions perdues, de Béatrix...et celle de l'élaboration de La Comédie humaine dont le titre définitif, le plan, les contrats d'éditions sont précisément détaillés.»

Correspondance de Balzac

Vincent Roy, art press ( mai 2012)

«Ce qui captive, dans cette Correspondance, c'est qu'on y débusque un homme derrière un auteur autant qu'un auteur derrière un homme.»

Balzac, colosse solaire

Stéphane Zagdanski, Transfuge (juin/juillet 2012)

«Le deuxième tome de la Correspondance de Balzac sort en Pléiade. Ce volume nous éclaire au moins sur trois points : sa puissance de travail, son ambition démesurée et son succès auprès des femmes malgré sa laideur. Lisez ces lettres, vous en serez honorés.»